Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Blorp Machine
17 juin 2010

5h23 : et si je me recouchais ?

Journée de merde.

Oui, c'est un bon titre pour cette journée du 17 juin 2010 où j'ai enchainé les bourdes et les misères.

Cela commence la veille au soir : pas moyen de me mettre au lit sachant pertinemment que je devrais me lever à 5h20 le lendemain matin. Mais non. Rien n'y fait. Je reste connectée, je papote sur msn, je surfe sur un site de rencontres, me fait des films, me rappelle de bons souvenirs qui finissent par limite me donner le cafard en écoutant "Solitary man" de Johnny Cash.
Bon, il finit par se faire tard tout de même : 23h30 passé. Je décide enfin, à bout de forces, de fermer mon ordinateur et de me jeter sur mes oreillers. (oui, deux c'est mieux qu'un, on vous le dira toujours) Et tout ça pour quoi ? Me retourner sans cesse jusqu'à minuit passé. Vous vous doutez donc bien que l'on pouvait donc désormais compter mes heures de sommeil sur les doigts d'une main, et les minutes sur chaque doigt de mon corps (orteils compris)

Et ce qui devait arriver arriva : mon réveil fit son œuvre et moi un sursaut. (J'ai tendance à le haïr ces jours-ci pour ça) Bon gré mal gré, je me lève. Je vous passe les petits détails et j'arrive enfin à mon bureau sans trop de souci, si ce n'est une légère nausée. Là, j'apprends que je suis de renfort sur une tournée (comprendre là : boulot complet du facteur normal) : youpi -.- je tiens à peine debout et j'ai les yeux qui se ferment pratiquement tout seuls mais c'est pas grave ! o/ Quand faut y aller, faut y aller. Du baume au cœur et hop, je me lance dans ma folle journée. Tout se passe plutôt bien jusqu'à ce que.... merdouille ! ma clé de vestiaire ! Je l'ai foutue où ? Je fouille, je fouille, je fouille. Rien. Il faut me rendre à l'évidence. Ma clé est dans mon sac, dans mon vestiaire - fermé par le cadenas. Voilà ce qui arrive quand on a la tête dans le cul et les idées ailleurs...
Bon baaah, la suite est inévitable : je vais voir mon chef et lui demande s'il aurait pas le double de ma clé (sachant que c'est lui qui m'a fourni le cadenas). Réponse : niet. Merdouille, triple merdouille.
"Pourquoi ? Tu as perdu ta clé ?"
"Nan, elle est dans mon sac. ... Dans mon casier."
"Ah. Et tu veux récupérer quelque chose dedans ?"
"Bah oui. Mes affaires."
"Bon bah, j'vais forcer le cadenas alors."
Et opération ouverture de casier en marche. Après deux trois coups de burins, le cadenas cède et casse. Je suis quitte à en racheter un autre. -.- Ca, c'était la première boulette du jour.

Ensuite, le boulot se poursuit et nous voici dans les rues de Bondy à distribuer le courrier. Le premier bâtiment : la porte est ouverte. Je m'engouffre et distribue. L'entrée suivante, la porte est fermée. Je mets la main à la poche et... Meeeeeeeeerde ! J'ai pas sorti mon Vigik ce matin. Donc il est pas chargé. Donc j'peux pas entrer. Donc demi-tour au bureau pour aller le charger. Deuxième boulette. Je dois avouer être légèrement - trois fois rien - sur les nerfs à ce moment-là. Heureusement, mon collègue est de bonne compagnie. Et j'arrive à passer le reste du temps plus calme et même plutôt contente... Ca c'était avant la frayeur de ma vie, le retour !
Fin de distribution. Petite rue peu fréquentée, ou presque. Je roule doucement, cherchant les numéros et les boites aux lettres quand soudain des aboiements à en faire frémir Gros Minet me font sursauter. Je tourne la tête. Ca provient de derrière une palissade. Soit. Mais le son bouge. Et je vois se glisser hors de l'enclos deux pittbull qui aboient furieusement et court vers moi ! Nomdidiou ! Je m'arrête net. Je ne bouge plus. Les chiens s'arrêtent à une distance raisonnable, continue d'aboyer puis reculent. Une voisine sort et crie après les chiens. Ils s'en vont. J'ai le cœur qui bat à cent à l'heure. La dame me dit de me méfier, qu'ils sont dangereux ceux-là. *Merci mais je crois que je m'en étais rendue compte.* Je la remercie quand même d'être sortie m'aider et je poursuis doucement ma distribution.
J'étais un peu plus loin dans la rue quand j'entends à nouveau les chiens aboyer furieusement. Je me retourne vivement et vois mon collègue pédaler à toute berzingue et leur hurler après. Les chiens le coursent mais finissent par s'arrêter : effrayer par le bruit que faisait mon collègue. Lui aussi a eut droit à la frayeur de sa vie. Il avait bien cru que le pittbull lui avait croquer un mollet. Je partage sa poussée d'adrénaline et nous terminons la distribution en nous racontant l'évènement.

Nous retournons au bureau : 14h ! Merdouille ! j'avais rendez-vous à la gare à 14h/14h30. Je reçois un texto de mon rendez-vous me demandant si 15h ca serait mieux. Je lui avoue que ca m'arrange, étant toujours au boulot.
Finalement, je le rejoins. On part pour deux petites heures à Rosny 2 - centre commercial.   Môssieur me prévient avant bien sûr qu'il a rendez-vous après pour une réunion d'anciens élèves et qu'il ne pourra pas me raccompagner. Ca commence bien. Bonne pâte, je lui dis "pas grave, je rentrerais en bus"
C'était sympa mais j'aurai aimé mieux comme entrevue. Bref. Il me paye un verre et une glace. On traine à la Fnac et dans le centre. Et finalement, on se sépare. "Ravi de t'avoir connu" me dit-il avant de partir. Mouais. Au moins, on est d'accord : c'était pas génial. On ne remettra pas ça. Mais j'aurai quand même aimé un "C'était sympa. A bientôt." ou quelque chose comme ça, de moins expéditif.
Enfin, je rejoins mon arrêt de bus et monte dans le bus qui attendait là (c'est déjà ça de prit). Et là, attention mesdames, messieurs : Troisième misère du jour (après les chiens et le vigik) : Je retrouve plus mon pass navigo ! ;__; Je fouille, refouille, débale mon sac, rien. Pas de pass. Bon, je m'achète un ticket de bus et appelle mon rdv pour lui demander s'il était pas tombé dans sa voiture. Réponse : non. Bon, ca, c'est fait. J'ai vraiment perdu mon pass.
Heureusement, ma chère Prisci est là, à l'autre bout des sms pour me réchauffer le cœur et le moral. Entre deux nausées - due à l'écriture de sms dans un bus qui tangue - j'arrive à rentrer à la maison.

Et me voilà donc devant mon écran d'ordinateur - après mettre reposer deux heures et avoir manger - à voir pour récupérer un nouveau pass : et Ô joie ! Faut que je me présente à une agence avec une pièce d'identité. Arriverais-je à trouver un créneau dans ma folle journée de demain ? ou ca attendra samedi ? Car oui ! Je connais déjà le programme de demain. Et j'en fatigue déjà : grosse journée de boulot, enchainement direct avec deux heures de conduite et pour finir mini-concert au forum de la ville... sans oublier de se lever à 5h20 le lendemain (soit samedi) pour retourner travailler. Vie, je t'aime o/

Comme quoi, y'a des jours, on ferait mieux de rester coucher -.-

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Holala, quel manque de galanterie ce monsieur... Journée poissarde comme on en connait trop souvent, courage ! (même si ça date déjà un peu ^^")
La Blorp Machine
Publicité
Newsletter
Publicité